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18 septembre 2007 2 18 /09 /septembre /2007 09:10

VOIR LES VOSGES ET PUIS FINIR

 

GERARDMER CHAMPIONNAT DE FRANCE XL 2007

 

Hommes                                           Femmes

1er    Bignet   6 H 16                           1ere Pelletier  7 H 16

2ième Loisel    6 H 20                           2ième Patou    7 H 38

3ième Reboul  6 H 21                            3ième Leroi    7 H 43

 

Je passe les 3 jours qui précèdent l’épreuve à m’imprégner du lieu et à reconnaître les différents parcours en compagnie d’autres triathlètes venus des quatre coins de France. Bonne ambiance et une organisation bien rodée avec 19 années d’expérience du haut niveau.

Le jour J, l’heure H 2O juste 16°, le soleil est présent, mais bon ça caille. J’échange quelques mots d’encouragement avec Xavier Simon ancien sociétaire du club qui finira 21ième excusez du peu en 7H 02.

Comme d’habitude le départ, plutôt tendu ( pif, paf ).

 Je n’ai pas de bonnes sensations dans l’eau, le froid sans doute, légère impression de malaise aux alentours des 1700m puis tout rentre dans l’ordre. Je sors de l’eau en 1H 21, frigorifié et tremblant, je passe 9mn à faire la transition. Mon vélo évite le 1er rond point de justesse, un recadrage personnel s’impose, je commence à m’alimenter, à boire et à tourner les jambes bien sûr. Le parcours vélo 3 boucles de 40kms, avec un coup de cul, le Poli, le col des feignes 3 kms à 5.8%, le col des grosses pierres 6 kms à 5.3%, pas de véritable temps de récupération dans les descentes, alors je pédale et on me dépasse, je pédale encore et ça double toujours. Je ne suis pas dans le rythme c’est sûr. A la fin du 1er tour, je fais un tout droit et m’arrête juste devant une balle de paille, j’avais oublié de refermer l’étrier de ma roue avant ( enfin je crois que ça s’appelle comme ça ). A nouveau je me retrouve dans le col des feignes, la chaîne se bloque entre 2 plateaux ( 30-39 ) j’arrive tout de même à la sortir, je repars et dépasse nicolas en train de faire un break sur le bord de la route.

- « allez nicolas »

- « grumf »

Dans le 3ème tour, à part la fatigue rien à signaler, si : Delphine et Estelle qui semblaient pressées d’arriver.

Je termine le vélo en 5 H 21, après une transition de 4 mn, je m’engage sur le parcours c.a.p., 4 boucles de 7,5 kms, avec 80m de dénivelé sur chaque tour, au milieu du 1er crampes cuisse droite, cela me rappelle le final du XL de Biscarrosse l’an dernier, j’avais eu de nombreuses crampes mais bon on va gérer et puis il faut finir, pastilles de sel + eau, eau + pastilles de sel ( hum, c’est bon ). Heureusement, le fantastique public et les bénévoles du triathlon de Gérardmer qui t’encouragent du début à la fin.

-         « Vas-y JF jusqu’au bout »

-         « Tu lâches rien mon gars »

-         « Hop, hop, hop »

ça fait du bien et cela te donne envie de lutter. Même le gars qui promène son chien et qui semble indifférent à la compétition te glisse un petit mot.

Après 3 H 21 de c.a.p.

Enfin la ligne bleue des Vosges.

Le tapis rouge et mon temps : 10 H 19

Curieusement la féminine qui arrive à 5s s’appelle géraldine, j’aperçois aussi grumf qui arrive, je vais lui serrer la main, il est allemand, de l’émotion dans le regard, nous nous comprenons…

 

Merci à ma femme Géraldine, à mes enfants, à la famille en général et à mon frère en particulier, à mon pot Régis, aux géromois et géromoises, au petit garçon de la course à pied et aux autres triathlètes.

Merci à Alexandra Louison pour sa gentillesse et sa disponibilité

 

Pour ma part j’ai décidé de faire une pause, j’ai été fier de porter les couleurs d’apytri, et je reste bien sûr disponible si vous avez besoin d’aide pour l’organisation du triathlon ariègeois.

A bientôt

                            JF

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commentaires

S
Bonsoir a tout le mondeJ'ai beaucoup aimé ce que tu as écrisSa dois être assé difficile ce genre de parcour...Tu est fort, je le sais, et tu as beaucoup de courage...Je ne pourrais pas écrire de rime ici...Ni te faire par de mon message Pour te dire simplement que je suis trés fiére de toi...Parce-que malgré les chuttes, tu as toujours perséveraisTu sais Papa simplement je t'admire pour le travail que tu faitComment expliqué  que la ligne d'arrivé est si loinQue tu cours mais le soleil te brûle,Que tu nage mes les vagues ou le courrant t'emporteQue en vélo le vent souffle si fort, et les courbes peuvent êtredangeureuses, Que ta valonté est unique...Merci d'être le papa dont tout le monde rêverrais d'avoir...Merci pour toujours y croire, Pour rêvé...et encore je voulais te dire un grand merci,Pour ne jamais baissé les bras, et pour être aussi loinmais toujours là....Loin des yeux mais toujours prés du coeur!Tu me manque......Sandra *
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R
Salut jean françois, merci pour ta sympatie et ta bonne humeur. Tu fais partie des meubles du club et comme dans les vielles maisons ça fait toujours quelque chose de céder les vieille armoire. Mais le triathlon est un sport d'endurance et nous serons heureux de te retrouver de retour au bercail dans quelques années aprés cette petite transition que tu t'aprette à faire...A bientôt sur les routes... PS: moi une eau à 16 pendant 4000 m je porte réclamation auprés du tribunal internationale de la haye, c'est du ressort du "crime contre l'humanité triathlétique". Bravo pour ton courage, tu m'etonne que tu ai le cerveau a moitié gele sur le vélo
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