30 juin 2008
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08:24
Alain nous fait partager lui aussi son le vécu de son épreuve...une autre épreuve ! Nous lui souhaitons bon rétablissement et espérons le revoir au plus vite sur les courses !
NICE 2008 "rien ne va plus"
6h30 : départ natation l'endroit est magnifique, je me sens bien et heureux de vivre ce moment. (6 mois que je l'attends).
7h34: Sortie de l'eau, tout est OK, j'ai nagé en 1h04' je visais 1h05'.
7h40: Bonne transition, je suis sur le vélo les jambes tournent bien, "c'est parti". Pendant 50 km ça roule, je reprends des places, reste concentré, porte une attention toute particulière à l'alimentation et l'hydratation. Et puis ..... en l'espace de 2 km les sensations deviennent bizarres, je me sens vide ,sans force. Les 20 km d'ascension du col d'Ecre tournent au cauchemar, mélange de souffrance physique et morale. Je n'avance pas!!!! Malgré mon refus d'abdiquer et l'espoir d'inverser la situation rien ne change.
Km 90, Didier, mon ami d'enfance passe et m'encourage. Je suis au fond du trou, le moindre dénivelé se transforme en calvaire.
Km 120, Franck passe à son tour, vu son regard je me dis que je dois avoir une sale tronche. Je lui fais un petit signe de la main.
Km 130, je veux finir, peu importe le chrono, mais je veux finir. Le corps est en souffrance, mais la tête est prête pour la bagarre.
Km 140, un virage rapide à droite, l'arrière du vélo qui saute sur une bouteille plastique. Je pars tout droit, percute de plein fouet la murette qui borde la route. Le choc est violent, j'ai tapé avec le dos. Je comprends de suite que je n'irai pas plus loin. Il est 12h25 c'est le début d'une autre épreuve.
12h30 : Un médecin de l'organisation me donne les premiers soins et demande une évacuation par ambulance. Il faut plus de 2h00 pour la voir arriver. Je suis cuit, au propre comme au figuré. La mise en matelas coquille se passe difficilement, je souffre de plus en plus. 35' de route et on s'arrête, il faut me changer d'ambulance mais aussi de matelas coquille. Je n'arrive pas à le croire.10' de souffrances supplémentaires. J'avoue ne pas avoir compris le but de la manœuvre, par contre j'ai dégusté. Enfin 30' plus tard, j'arrive enfin aux urgences. Je vous fais grâce de la suite même si ce ne fut pas une partie de plaisir. Résultat : 2 cotes fracturées, brûlures au coude et aux fesses, grosses contusions du dos et suspicion de fracture au bassin.
01H00 : Je sors des urgences retrouve ma petite famille et Didier qui a du abandonner sur le marathon. Journée de M..... !
Maintenant je vais récupérer, oublier ma frustration et prendre rdv en 2009 pour mon prochain IRONMAN. (si Dieu le veut)
Pour conclure sur une note positive, FELICITATIONS à Mitch et Franck nos 2 finishers
Alain, (touché mais pas coulé).
NICE 2008 "rien ne va plus"
6h30 : départ natation l'endroit est magnifique, je me sens bien et heureux de vivre ce moment. (6 mois que je l'attends).
7h34: Sortie de l'eau, tout est OK, j'ai nagé en 1h04' je visais 1h05'.
7h40: Bonne transition, je suis sur le vélo les jambes tournent bien, "c'est parti". Pendant 50 km ça roule, je reprends des places, reste concentré, porte une attention toute particulière à l'alimentation et l'hydratation. Et puis ..... en l'espace de 2 km les sensations deviennent bizarres, je me sens vide ,sans force. Les 20 km d'ascension du col d'Ecre tournent au cauchemar, mélange de souffrance physique et morale. Je n'avance pas!!!! Malgré mon refus d'abdiquer et l'espoir d'inverser la situation rien ne change.
Km 90, Didier, mon ami d'enfance passe et m'encourage. Je suis au fond du trou, le moindre dénivelé se transforme en calvaire.
Km 120, Franck passe à son tour, vu son regard je me dis que je dois avoir une sale tronche. Je lui fais un petit signe de la main.
Km 130, je veux finir, peu importe le chrono, mais je veux finir. Le corps est en souffrance, mais la tête est prête pour la bagarre.
Km 140, un virage rapide à droite, l'arrière du vélo qui saute sur une bouteille plastique. Je pars tout droit, percute de plein fouet la murette qui borde la route. Le choc est violent, j'ai tapé avec le dos. Je comprends de suite que je n'irai pas plus loin. Il est 12h25 c'est le début d'une autre épreuve.
12h30 : Un médecin de l'organisation me donne les premiers soins et demande une évacuation par ambulance. Il faut plus de 2h00 pour la voir arriver. Je suis cuit, au propre comme au figuré. La mise en matelas coquille se passe difficilement, je souffre de plus en plus. 35' de route et on s'arrête, il faut me changer d'ambulance mais aussi de matelas coquille. Je n'arrive pas à le croire.10' de souffrances supplémentaires. J'avoue ne pas avoir compris le but de la manœuvre, par contre j'ai dégusté. Enfin 30' plus tard, j'arrive enfin aux urgences. Je vous fais grâce de la suite même si ce ne fut pas une partie de plaisir. Résultat : 2 cotes fracturées, brûlures au coude et aux fesses, grosses contusions du dos et suspicion de fracture au bassin.
01H00 : Je sors des urgences retrouve ma petite famille et Didier qui a du abandonner sur le marathon. Journée de M..... !
Maintenant je vais récupérer, oublier ma frustration et prendre rdv en 2009 pour mon prochain IRONMAN. (si Dieu le veut)
Pour conclure sur une note positive, FELICITATIONS à Mitch et Franck nos 2 finishers
Alain, (touché mais pas coulé).
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