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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 22:24

Avant de parler de ma course, je voudrais associer à ma performance tous les « IRONMAN » finisher du club passé et présent. Ils m’ont prodigué quelques précieux conseils qui m’ont beaucoup aidé à aborder avec sérénité cette compétition.

En 1ère ligne, je remercie Franck, Christian, Michel, Alain Blandinière, Jean Philippe et plus particulièrement Alain Bouteau qui a su démystifier cet évènement exceptionnel. Pendant ces quelques jours d'avant course, il m’a fait partager son expérience de ces 4 participations précédentes, une tranche de vie qui restera graver dans ma mémoire.

1h15 min après avoir  franchi la ligne, j’aperçois Alain qui vient à notre rencontre le visage rayonnant ; c’est un moment fort, nous qui venons de faire une course à l’unisson jamais l’écart a été supérieur à 10 mn entre nous. Je sors devant en natation, il me reprend au 120ème Kms et je reviens sur lui au 15ème du marathon. Une petite larme me vient au coin de l'oeil...Allons allons reprends toi, tu es "un homme de fer" maintenant.

Petit retour en arrière, octobre 2008, je parle à mon épouse de mon intention de m’inscrire à l’Ironman de Nice. Je souligne sur son visage une mimique qui en dit long( il est fou, y en en marre de son sport ; je ne vais pas le voir de l’année, je vais tout me taper à la maison…).D’un autre coté, je sais qu’elle sera à mes cotés pendant les périodes difficiles et que je peux compter sur elle.

A partir de cet instant, je me documente, je prend des conseils de ci, de là ; je mixte le tout et je sors un semblant de plan d’entrainement. Je l’affine au fil des semaines.(Mon objectif annoncé 1h natation, 6h vélo, 4h CàP soit 11h)

Les mois s’écoulent et les 1ère compétitions arrivent Duathlon Carcassonne, LD Narbonne et CD Argelès. La préparation a l’air de me convenir, bonne sensation, vitesse en progression par rapport aux années précédentes. Reste à savoir si le physique tiendra la distance.

De J-3 à J, j’essaye de ne pas penser à la course future, j’aborde l’attitude zen du touriste japonais. Appareil photo autour du coup, casquette sur la tête, je me promène en famille dans les jolies rues du vieux Nice. Un petit tour sur la prom’ pour superviser l’installation du parc vélo (400 mètres de long …).

Une sensation étrange m’envahi, je me rends compte que je suis à 2 jours de participer à une course mythique. Il y a 15 ans en regardant un reportage sur l’IRONMAN d’HAWAI à la télévision, je me demandais quels genres d’homme ou de femme pouvaient participer à ce type de course, c’était absolument surhumain ! Jamais je ne serais capable de réaliser le même exploit !!!

Le 28 juin 2009, debout 4 heures du matin, rendez vous en bas de l’immeuble avec la famille Bouteau à 4h45. Nous nous rendons tranquillement sur le lieu de la course. Certains concurrents sont déjà dans la course, il marche sur le trottoir vêtus de leur combinaison néoprène (c’est peut être un excellent moyen d’amener les muscles à température).

Avant le départ, j’avais établi un tableau de marche théorique : sortir de l’eau sans être trop émoussé, éviter de rentrer dans la zone rouge en vélo, surveiller mon hydratation et surtout faire un marathon sans marcher dans la mesure du possible.

10h30’39¨ plus tard, le bonheur, la satisfaction d’avoir participé à un événement sportif hors norme. Un peu plus tard, je veux savoir où se trouve Xavier et Alain, je n’ai plus la notion du temps , sont ils déjà arrivés ? Le téléphone sonne notre président himself qui n’a pas pu attendre pour nous congratuler ; il peut être fier de ces adhérents : carton plein 4 au départ et 4 finishers.

Encore merci à Claire d’avoir cru en moi et merci à nos supporters Gina, Véro, Stéphanie, Zoé, Yann et sa cloche pour avoir donné de la voie à chaque passage devant le Négresco.

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commentaires

C
Un heureux participant aubagnais au triathlon ariégeois qui donne de ses nouvelles pour vous remercier (et vous féliciter) de l'organisation et de la convivialité dont les organisateurs et bénévoles ont faits preuve durant cette épreuve (seule la météo n'a pas été si accueillante et encore cela aurait pu être pire). Aussi habitant la Ciotat, si certains adhérents du club ariégeois de triathlon veulent faire le déplacement afin de participer à l'aquathlon longue distance de La Ciotat, je leur proposerai avec plaisir le gîte et même le couvert ( je ne pourrai malheureusement héberger un car entier de participants...). Si certains de vos adhérents sont intéressés, n'hésitez pas à me contacter.Sinon,à l'année prochaine sur le 4° triathlon ariégeois, j'espère...   
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R
Serai-ce donc possible? Moi je connais une réplique de je sais plus quel film mais qui je crois est de Bourvil: "dire...dire...c'est bien. Mais faire, c'est mieux! Encore une fois je suis dans mon canapé (faudrai pas que ça devienne une habitude) et en lisant ces lignes on se dit "pourquoi pas moi, ça semble possible de le faire." Je vais partir m'entrainer plein de rêves dans la tête etaprés deux heures trente de vélo je vais me dire "oh, c'est bon là, ça irra pour aujourd'hui" et je sais que c'est là que commence la différence entre un triathlète "ordinaire" et les homme de l'espace Ironman. Mais je ne désespère pas aprés tout tout les enfants ont des rêves, ils en atteignent certains, d'autre pas...
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